• Le rapport de Brodeck

    Le rapport de Brodeck

    Titre : Le Rapport de Brodeck

    Auteur : Philippe Claudel

    Langue : Français

    Date de parution : 2007

    Editions : Stock, puis Le Livre de Poche

    Genre/catégorie : Roman historique, fiction, guerre, danger

    Nombre de pages : 375 (format poche)

    Prix : 7,10 €

     

    Le rapport de BrodeckRésumé

     

    Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien.

    Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache.

    Moi je n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer.

    Mais les autres m'ont forcé: "Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études." J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir : "Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses. Ça suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s'embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront. Et en plus, tu as la machine."

     

    Mon avisLe rapport de Brodeck

     

    Une véritable déception. Je pensais que, malgré le fait que ce soit un roman sur la guerre, j'aurais eu un peu plus d'enthousiasme à me plonger dedans. Mais ce roman se base sur les pensées d'un personnage qui raconte son histoire, alors évidemment, tout ce qu'il dit est mélangé. On est dans le présent, puis tout à coup on repart 5 ans en arrière, puis 5 jours en arrière, puis on revient au présent, pour retourner à deux semaines plus tôt... Un véritable méli-mélo qui embrouille chacun des évènements et freine la lecture... C'est d'autant plus dommage que je sais que j'aurais pu aimer ce livre, parce qu'en dehors de ce mélange, j'aimais bien la plupart des scènes, la façon dont elles sont écrites. J'aurais pu donner une meilleure note et un meilleur avis si tout n'était pas si embrouillé.

     

    10/20

     

    Le rapport de BrodeckExtrait

     

    Ô petite Poupchette… certains te diront que tu es l'enfant du rien, que tu es l'enfant de la salissure, que tu es l'enfant engendrée de la haine et de l'horreur. Certains te diront que tu es l'enfant abominable conçue de l'abominable, que tu es l'enfant de la souillure, enfant souillée déjà bien avant de naitre. Ne les écoute pas, je t'en supplie, ma petite, ne les écoute pas. Moi je te dis que tu es mon enfant, et que je t'aime. Je te dis que de l'horreur nait parfois la beauté, la pureté et la grâce. Je te dis que je suis ton père à jamais. Je te dis que les plus belles roses viennent parfois sur une terre de sanie. Je te dis que tu es l'aube, le lendemain, tous les lendemains et que seul compte cela qui fait de toi une promesse. Je te dis que tu es ma chance et mon pardon. Je te dis ma Poupchette, que tu es toute ma vie.

     

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