Titre : Bérénice

Auteur : Jean Racine

Langue : Français

Date de parution : 1671

Editions : Claude Barbin

Genre/catégorie : Tragédie, pièce de théâtre, Rome Antique

Nombre de pages : 160 (pages d'analyse inclues)

Prix : 2,95 € (Hachette éducation)

Résumé

Bérénice appartient à l'histoire romaine et orientale. Son action est sans violence, son dénouement n'est pas dicté par la passion. Ce n'en est pas moins une tragédie : un personnel de princes et de rois fait son malheur en une série de discours réglés.C'est le personnage le plus dépendant, le moins libre, qui donne son nom à la pièce ; Titus, qui congédie la femme qu'il aime, fait sans cesse un effort douloureux sur lui-même, jusqu'au transport d'héroïsme final. Le sujet de la pièce est le renvoi de Bérénice, qui ne fait aucun doute : il est dicté par la tradition romaine. L'action se réduit à retracer les souffrances que cette nécessité entraîne : tout l'art de Racine, ici, est dans le suspens, dans le retard, dans l'attente de l'aveu et de l'adieu.

Mon avis

Ce livre est une véritable déception et une lecture affreuse. Je n'ai eu aucun plaisir à lire cette pièce de théâtre. J'avais déjà lu une autre pièce de Racine (« Andromaque ») qui m'avait plu mais ce n'est pas le cas de « Bérénice ». Les dialogues sont écrits en rimes ce qui rend la compréhension compliquée, le texte est rempli de monologues longs et ennuyeux auxquels on ne comprend pas grand chose et les personnages ne sont pas attachants.

Habituellement j'aime beaucoup les pièces portant sur l'Antiquité Romaine ou Grecque mais là je n'ai pas aimé, il n'y avait pas vraiment d'histoire, tout tourne toujours autour du même point et les personnages n'avancent pas. On connait d'avance la fin et cette dernière est d'ailleurs très floue et mal expliquée. On ne sait pas si les personnes meurent, s'en vont, vivent... J'ai été obligée de lire les pages d'analyse de la fin du livre pour comprendre ce qui se passait... Je suis donc restée sur ma fin !

Le seul personnage que j'ai apprécié est Antiochus, pour lequel j'avais de la peine, mais Bérénice et Titus sont détestables, de mon point de vue.

J'ai également aimé la couverture de l'édition que j'ai (Les Classiques Hachette Education). Elle est très belle, légère, simple mais elle représente bien l'Antiquité et les rêves brisés de Bérénice.

C'est donc une lecture scolaire que je n'ai pas du tout appréciée, contrairement aux autres de cette année !

3/20

Extrait

Titus, seul.

Eh bien, Titus, que viens-tu de faire ?

Bérénice t'attend. Où viens-tu téméraire ?

Tes adieux sont-ils prêts ? T'es-tu bien consulté ?

Ton cœur te promet-il assez de cruauté ?

Car enfin au combat qui pour toi se prépare

C'est peu d'être constant, il faut être barbare.

Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur

Sait si bien découvrir les chemins de mon cœur ?

Quand je verrais ces yeux armés de tous leurs charmes,

Attachés sur les miens, accablés de leurs larmes,

Me souviendrai-je alors de mon triste devoir ?